Bathory au cinéma
		 
		
		
		Tout comme la thématique de 
Carmilla, l'histoire de la 
Comtesse Erzebeth (ou Elizabeth c'est selon) Bathory a beaucoup excité les cinéastes. Car cette histoire vraie permet de faire confronter les deux sujets les plus vendeurs au cinéma : 
le sexe et la sang. 
Eros et Thanatos réunis ensemble dans le personnage de cette comtesse dérangée, se baignant dans le sang de jeunes servantes et villageoises kidnappées afin de retrouver sa beauté physique. Quand on sait en plus que Bathory a un (lointain) lien de parenté avec 
Vlad Tepes, le doute n'est plus permis… 

Erzebeth Bathory est une vraie vampire.

Voilà la trame d'une histoire irrésistible. De la 
violence (il faut bien capturer les jeunes filles), du 
sexe entre femmes (la comtesse veut des vierges, on va pas les faire coucher avec des mecs, non ?), du 
sang (beaucoup de sang, des bains de sang, des douches de sang, des hamams de sang, des spas de sang...), quelques 
scènes de flagellations ou tortures éventuelles (faut bien calmer les vierges quand elles piaillent trop), une scène de vieillissement accélérée (la Comtesse a toujours des problèmes de peau) et l'on obtient un beau scénario tout prêt à filmer.

Les premiers a se douter du potentiel du personnage de Bathory furent la 
Hammer Films et 
Harry Kummel.

La Hammer transforma 
Ingrid Pitt en comtesse vicieuse et sanglante, franchissant une étape dans l'érotisme et l'horreur sanguinolente, alors que 
Harry Kummel nous transposa l'histoire dans les années 70 et supprima les scènes sanglantes au profit d'une atmosphère lente et oppressante.
 Suivront diverses adaptations, de plus ou moins bonne qualité, certaines comiques et souvent mélangées à d'autres mythes comme celui de 
Carmilla. 
Pourtant ce fantasme de la femme se baignant dans le sang pour rajeunir continuera à fasciner les réalisateurs, comme le prouve l'excellent 
Eternal contemporain ou encore le récent projet d'adaptation de cette histoire par 
Julie Delpy (
Bathory).
			
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