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Cinema des vampires

 

Carmilla au cinéma


CarmillaProfitant des allusions bisexuelles présentes dans le fabuleux et précurseur Carmilla de Sheridan Le Fanu, le cinéma a très vite compris l'intérêt qu'il y avait à adapter ce roman. Et bien oui, chère madame, si c'est écrit dans le roman qu'une fille suce une autre fille, alors on a le droit de le filmer sans encourir les foudres de la censure.
Non, ce n'est pas du cul, c'est de la littérature madame !

CarmillaCertaines adaptations sont très fidèles et respectent la trame générale du roman.
D'autres vont se focaliser uniquement sur les relations bisexuelles des personnages principaux pour faire des films de lesbiennes, comblant ainsi les fantasmes des spectateurs masculins.
D'autres encore se lancent dans le sang et le sexe, mélangeant souvent le personnage de Carmilla avec la légende de la Comtesse Bathory. Mais qui a dit que les scénaristes savaient lire ?

La trilogie Karnstein de la Hammer

Lust for a vampireUtilisant subtilement les allusions lesbiennes de Carmilla pour augmenter le nombre de spectateurs, la Hammer signe ici ses trois films les plus sexuellement explicites. Les scénarios n'étant pas trop idiots, les filles étant toujours superbes et les effets spéciaux bien réussis, nous obtenons des petits chefs-d'oeuvre du cinéma vampirique.

Le premier opus, The Vampire Lovers, nous raconte l'histoire de Mircalla Karnstein (Ingrid Pitt), vampire qui aime sucer (les jolis cous) de jeunes filles poitrinaires.

Twin of Evil, le meilleurLe deuxième, Lust for a Vampire, le plus mauvais des 3, nous raconte toujours l'histoire de Mircalla (la très jolie Yutte Stensgaard) qui suce cette fois les nombreuses et jolies étudiantes d'une école pour filles.

Le film qui clôt cette trilogie, Twin of Evil, est considéré comme l'un des plus beau film de la Hammer. Il mélange en effet des thématiques diverses comme la chasse au sorcière, le rigorisme de la religion (on y voit une femme innocente se faire brûler vive juste parcequ'elle est jolie), la gémellité (les jumelles Collinson sont... inoubliables), la sensualité et bien sûr, le vampirisme (sans oublier les gros seins, car c'est vraiment cool ça les gros seins).